Disputes entre enfants …
LES INCONTOURNABLES DISPUTES FRÈRES ET SŒURS
Si ce n’est pas l’un, c’est l’autre ! Ils se titillent et se disputent pour un rien ! Le bol rouge, la place sur le canapé, la douche en premier !
C’est épuisant. Vos enfants se cherchent et partent au quart de tour. Parfois, ils en viennent aux mains. Et vous ne savez plus comment réagir…
QUI CELA PERTURBE ?
Vos enfants :
Les disputes, ce n’est pas reposant ! Et puis, si l’un d’eux est toujours « le vaincu », ou si ses frères et sœurs font bloc contre lui, il risque de devenir malheureux.
Vous. :
Vous détestez les conflits. Vous rêviez d’une famille idéale, un peu comme celle de La Petite Maison dans la prairie… On en est loin !
VOICI LES SOLUTIONS AU CAS PAR CAS.
ILS VOUS ENVOIENT UN MESSAGE
Pour vous l’objet de la dispute est une broutille. Mais à travers ce bol rouge ou cette place sur le canapé, vos enfants expriment un malaise, souvent lié à un sentiment d’injustice.
La solution :
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Laissez-leur le droit de se disputer ! Seule une bonne bagarre verbale permet de ne pas se plier au rôle que l’autre veut vous donner ! Ainsi les enfants s’expriment et en se réconciliant après, ils renforcent leurs liens.
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A bannir tout mot vif, vous risqueriez de figer vos enfants dans un rapport faussement harmonieux. Les disputes font partie de la vie de famille. En y prêtant attention, vous comprendrez mieux les attentes, les difficultés de vos enfants, et même vos propres conflits entre adultes.
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Veillez à ce qu’ils expérimentent tour à tour le rôle de perdant ou de gagnant. Pour calmer le jeu, mettez en avant tous leurs moments complices, tout aussi nombreux !
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Ce qu’il faut leur dire. « Tu es furieux contre Dov, mais tu te rappelles hier comme vous amusiez bien ensemble dans le parc ? »
ILS SONT JALOUX
Pour votre aîné, l’arrivée du petit deuxième a été un véritable séisme. Quant à votre cadet, il sera donc toujours derrière ce frère ou cette sœur qui lui met des bâtons dans les roues ?
La solution :
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Aidez le plus jeune à prendre son tour de parole, à trouver sa place… Montrez au grand qu’il a plus d’aptitudes. Rappelez-lui qu’il a aussi été bébé, au centre de toute votre attention.
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Plutôt que de les comparer, d’opposer par exemple le foufou au raisonnable, mettez en avant les avantages qu’il y a à être différents !
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Ce qu’il faut leur dire. « Grâce à ton frère qui aime bien cuisiner, on a toujours de bons desserts… Mais heureusement que tu es là pour nous faire courir dans les parcs après ! »
ILS EN VIENNENT AUX POINGS !
Les mots ne suffisent plus. Le coup de pied est parti tout seul !
La solution :
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Ne dramatisez pas. Les enfants privilégient le langage corporel.
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Ne l’acceptez pas pour autant : les coups et les insultes ne sont pas tolérables ! Si vous les ignorez, vos enfants pourraient être confortés dans un rôle, oppresseur ou victime.
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Faites-leur raconter à tour de rôle leur version des faits. Ecoutez-les sans juger. Si l’un d’eux est trop sous le choc pour parler, proposez-lui de dessiner sa version.
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Ce qu’il faut leur dire. « Alors, tu as lancé un coup de pied à Raphael. Tu étais très fâché ? »
Source : Matsliah