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Le deuil périnatal 

-15 octobre journée mondial de sensibilisation du deuil périnatal 

Certains parents font face à la mort prématurée de leur enfant au cours du dernier trimestre de la grossesse, au moment de l’accouchement, ou dans les premiers jours de sa vie. Pour les soutenir au mieux, il est essentiel de les écouter et d’accueillir leur peine. 


* Rubrique en construction 
 

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Associations ou groupes de soutiens 

En Israël 


Le Chant de l’Arbre: Soutien francophone pour surmonter le deuil périnatal 

Hibouk Bésheket - חיבוק בשקט -Groupe de soutien Facebook 
 

Leida Shkéta - לידה שקטה 
( Naissance silencieuse ) 

Mahon Adler - מכון אדלר 
( Guidance parentale )

 

En France 
 

AGAPA (dans toute la France)
Écoute et accompagnement d’hommes et de femmes ayant vécu la perte d’un bébé pendant la grossesse ou juste après la naissance, quelle qu’en soit la cause : IVG, IMG, fausse couche, mort in utero, deuil périnatal.
L’association propose des cafés-rencontres, des groupes de parole ou des accompagnements individuels dans une vingtaine d’antennes partout en France.
Parallèlement à cela, AGAPA propose des formations « Accueillir et écouter les personnes touchées par un deuil périnatal » destinées aux professionnels.
01 40 45 06 36
www.agapa.fr

 

Fédération « Naître et Vivre » (dans toute la France)
Accompagne, soutient, informe les parents qui ont perdu un petit avant, au moment et/ou après la naissance, jusqu’à 3 ans. Ses objectifs sont également l’étude de tous les problèmes liés à la mort inattendue du nourrisson (anciennement appelée mort subite du nourrisson), la prévention et l’aide à la recherche médicale.
Ligne “Écoutant” : 01 47 23 05 08
www.naitre-et-vivre.org

 

Association Spama (dans toute la France)
Soutient les parents confrontés à la fin de vie de leur tout-petit pendant la grossesse, à la naissance ou en service de réanimation néonatale et les accompagne dans la traversée de leur deuil. 
L’association met à la disposition de ces parents éprouvés :
– une ligne d’écoute téléphonique au 07 87 85 37 81
– un forum de parents sur son site Internet 
– des groupes d’entraide (“cafés-rencontres”) à Lille, Paris, Rennes, Nantes, Saint-Étienne, Toulouse, Rodez, Montluçon… et d’autres à venir.
– un accompagnement individuel par son réseau de bénévoles en France : http://spama.asso.fr/les-parents-referents/
Mais aussi un coffret pour recueillir les souvenirs de la vie du bébé, un livret Repères pour vous, parents en deuil d’un tout-petit, un livre à lire en famille, un cahier de dessin pour soutenir les ainés de la fratrie…
http://spama.asso.fr


La passerelles des Par'anges 
 

Groupe facebook - A nos étoiles 


* Article recommandé :comment faire face à la perte d’un nourrisson ?

Il n’y a pas de mots « magiques » ou de phrases toutes faites qui consoleront les parents. Lorsque l’on ne sait pas quoi dire, il vaut parfois mieux garder le silence ou simplement dire : « Je suis désolé, je ne sais pas quoi vous dire. »
 

  • « Vous êtes jeunes, vous en aurez d’autres. »
    Ce n’est pas un autre bébé que les parents désiraient, c’était celui-ci. Et les autres bébés qui feront éventuellement partie de la famille ne le remplaceront jamais.

  • « Tu n’étais qu’en début de grossesse. »
    L'’intensité du deuil n’est pas liée à la durée de la grossesse. Peu importent les circonstances, la peine peut être immense.

  • « C’est pire lorsque c’est un enfant plus vieux. »
    Il n’y a pas de deuil plus facile ou moins facile. La perte d’un enfant est une tragédie, peu importe quand survient sa mort. La douleur ne se mesure pas.

  •  « Vous ne l’avez pas vraiment connu. »
    Les parents étaient très attachés à leur bébé, Ils avaient des rêves et des projets qu’ils devront déconstruire.

  • « Ne pleure pas. »
    Il est normal de pleurer lorsqu’on est en deuil et laisser aller leurs émotions sans retenue soulage les parents.

  • « Je comprends. »
    Personne ne peut réellement comprendre le chagrin des parents, mais on peut être très touché et sensible à leur souffrance.

  • « Passe à autre chose. » ou « Reprends-toi. »
    Les parents ont besoin de temps pour faire leur deuil. Dites-leur plutôt qu’ils ont le droit d’être bouleversés et que c’est correct que cela prenne du temps.

  • « C’est peut-être mieux comme ça. »
    C’est une phrase qui fait beaucoup de peine aux parents, car comment imaginer qu’il soit mieux que leur bébé soit mort plutôt qu’en vie ?

  • « Au moins, il t’en reste un. » (situation de grossesse multiple)
    Les parents attendaient deux bébés et non un seul. Il est normal de vivre le deuil de cet enfant.

  • « Heureusement, vous avez déjà d’autres enfants. »
    La présence d’autres enfants dans la famille n’enlève pas l’intensité de la perte de leur bébé. Leur deuil est tout aussi grand.

  • « Vous devriez… / Vous ne devriez pas… » ou « Il faudrait… »

    Les parents n’ont pas envie qu’on leur dise ce qu’ils doivent faire ou ne pas faire, car personne ne vit leur deuil à leur place.
    Ils ont juste besoin de votre ÉCOUTE.


    Source - CHU Sainte Justine Québec

DES LIVRES D’ACCOMPAGNEMENT

Parents Orphelins 


Pourquoi ne parle-t-on jamais des fausses couches ou du deuil périnatal ? Pourquoi y a-t-il un voile de silence sur ces événements ?

Et pourquoi la sou rance de ces femmes et de ces hommes ne peut-elle pas s’exprimer clairement ?

Les tabous, les non-dits, les maladresses autour des fausses couches, des interruptions médicales de grossesse, des morts in utero ou à quelques jours de vie sont présents dans notre société.
Même si la parole commence à se libérer sur les réseaux sociaux, cela n’est pas su. Avec ce livre, nous voulons montrer à ces femmes et à ces hommes qu’elles et ils ne sont pas seul(e)s. 
Prenons le temps d’écouter ces parents orphelins, leur force est une leçon de vie.

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Les rêves envolés - Traverser le deuil d'un tout petit bébé

Contrairement aux croyances généralement véhiculées dans notre société, perdre un bébé attendu et aimé est une tragédie pour les parents. Ils voient tous leurs beaux rêves s'envoler. Et le chagrin qu'ils éprouvent ne se mesure pas au nombre de semaines de grossesse ; il est proportionnel à l'amour que les parents ressentaient pour ce bébé et au rôle qu'il venait jouer dans leur vie.
Cet ouvrage a été conçu dans le but d'offrir aux parents un soutien efficace ainsi que des suggestions pour les aider à faire face aux moments...

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Décès périnatal, le deuil des pères

En laissant la parole à plusieurs pères endeuillés, cet ouvrage brosse le portrait d'une peine socialement mal comprise: le deuil d'un bébé pendant la grossesse ou quelques semaines après l'accouchement. Soulignant l'interinfluence de la mère et du père, il permet de mieux comprendre les différences de ce deuil complexe chez chacun d'eux, notamment en ce qui a trait aux possibles réactions, aux perceptions et à la communication du mal-être.
Il explique aussi les enjeux que sont la notion de vulnérabilité et la recherche d'aide pour plusieurs hommes.

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DES LIVRES POUR ENFANTS   

La petite soeur de virgile 


Comment Virgile peut-il dessiner son arbre "génial logique" si sa petite sœur est morte avant d'être née ?

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Je t'aimais déjà

Un jeune enfant trépigne d'impatience : il aura bientôt un petit frère ou une petite soeur. C'est avec un enthousiasme débordant qu'il aide sa famille à tout préparer pour le grand jour. Seulement, rien ne se déroule comme prévu... Au retour de l'hôpital, ses parents ont les mains vides et le coeur rempli de tristesse. Le bébé tant attendu est mort à la naissance.
Avec Je t'aimais déjà , Andrée-Anne Cyr et Bérengère Delaporte proposent un album touchant sur le deuil périnatal.

De la tristesse des parents aux questionnements...

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Poussinou s'en est allé

"Ce matin, les parents de Titi rentrent à la ferme sans Poussinou !
Papa Poussin a le dos rond et les plumes de Maman Poussin sont grises et tombantes. Titi vient de perdre son petit frère. Comment trouver les mots pour expliquer l'inexplicable à un si petit être ?

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Témoignage de Sandra 
9 février 2022

 

Je vis en Israël, je suis mère de deux enfants. Un fils de 4 ans et demi que je peux serrer dans mes bras et un bébé décédé 2 jours après sa naissance qui aurait dû avoir 4 mois il y a 3 jours.
 

Je voulais vous partager mon histoire, pour vous parler de lui, de la traversée du deuil périnatal, de ce qui peut aider les familles endeuillées et des femmes formidables qui m'ont soutenue dans cette terrible épreuve pour les remercier.

Pendant la grossesse, j'ai rencontré des femmes incroyables, grâce à elles j'ai vécu de beaux moments avec mon fils. Je tiens à remercier toutes les femmes qui m'ont entourée lors de ma grossesse pour leurs compétences et leur accompagnement et je les recommande de tout mon cœur, ce sont toutes des perles.
 

Elles étaient là pour moi et m'ont soutenue même après la naissance quand la catastrophe s'est produite, quand mon fils est mort.

Je remercie chacune d'entre vous du fond du cœur, vous étiez là comme une bouée de sauvetage chacune à votre manière.

* ענתי ראף זרקו

Embryo Water Treatments, (heb) c'est une femme extraordinaire, ces soins dans l’eau m'ont permis des moments de connexion avec moi-même, de connexion avec mon bébé, des moments de libération, d'apaisement. Je n'oublierai jamais sa présence et son soutien après le décès de mon fils. Combien elle a réussi à me donner un sentiment d'étreinte à distance rien qu'à travers ses mots, et m'a dit qu'elle voulait m'offrir un moment thérapeutique et enveloppant en cadeau. Et c'est arrivé deux mois après la naissance, c'était puissant à tous niveaux. Les trois rencontres que j'ai eues avec elle dans la piscine ont été époustouflantes, une expérience difficile à mettre en mots.
 

* Michal Rosen - Midwife (heb) m'a apportée un soutien émotionnel, une préparation à l'accouchement. Elle nous a offert en plus un moment magique en famille, de connexion avec notre bébé dans mon ventre. C'était un moment tellement émouvant ... C'était tellement important pour mon fils aîné. C'est devenu plus tangible pour lui et le liait encore plus à lui. Cela nous a permis de communiquer avec lui.
 

* Paula Aji - (heb) a tout fait pour m'aider à trouver un cours d'hypno naissance, c'était un peu difficile d'en trouver un qui répondait à tous les critères. Elle m'a aidée jusqu'à ce qu'on trouve une solution, m'a dirigée vers un certain nombre de femmes. Finalement, nous avons fait le cours avec elle combiné en individuel et en groupe. C'était super ! Après l'événement, elle a préparé et enregistré pour nous un enregistrement de relaxation pour nous aider, nous soutenir.
 

* Michal Feder (heb) est une photographe incroyable grâce à qui nous avons de superbes photos de famille !! Tout ce moment était très amusant, c'était un plaisir. Mon mari ne voulait pas être photographié, il n'aime pas être photographié et poser. Mais avec elle tout était naturel et amusant.
 

Avia Assouline (fr) Doula s'est lancée dans un formidable projet pour transmettre son savoir aux pères, leur donner des outils pour qu'ils puissent accompagner, soutenir leur femme et être présents pendant la grossesse et l'accouchement. Elle a donné à mon mari un atelier de préparation à la naissance et c'était très enrichissant pour lui, cela lui a apporté beaucoup d'outils et il était très content ! Elle le fait en Dana.
 

* Anne-Valerie Adler (fr), était ma doula pour mon premier fils, son soutien lors de cette première grossesse était incroyable. Pour cette deuxième grossesse, j'ai ressenti le besoin de parler hébreu. Anne Valérie a ete là pour nous après la naissance et jusqu'à ce jour, elle nous a soutenus, orienté mon mari et moi par sa visite, ses messages, ses attentions dont une belle plante qui nous donne le sourire. Cela a réchauffé nos cœurs.
 

* Cynthia Rosemblaum Malka (fr) Traitements ostéopathiques pendant la grossesse et le post-partum. Elle est venue me voir après l'accouchement pour essayer de soulager la douleur physique, elle n'a pas touché mon corps et mon bassin car c'était trop près de l'accouchement. Elle m'a donné un traitement doux de crâniofacial. Comme cadeau.
 

כלנית קלו - הומאופתיה (heb) -

homéopathie pendant la grossesse et suivi quotidien après l'accouchement. Elle ne m'a pas quittée, m'a soutenue tous les jours ! Femme merveilleuse !
 

* Merav Suissa (heb) - Acupuncture Shiatsu. Traitements pendant la grossesse, déclenchement naturel. Une femme incroyable, agréable, drôle et professionnelle.
 

Raluca Ganea (heb) - professeur de yoga Inyanga, professeure et femme incroyable, en plus du yoga thérapeutique, m'a apportée un soutien émotionnel, et aidé avec toutes sortes de choses. Elle a su être là pour moi même si ce n'était pas son métier, par ses regards enveloppants, ses mots.
 

* Noa Levy (fr) ma naturopathe qui m’a suivie pendant la grossesse afin que mon poids n’augmente pas trop. Et là je viens de finir mon deuxième suivi avec elle pour perdre le poids d'après grossesse. C'est une merveilleuse femme, non seulement son rééquilibrage alimentaire est top et surtout son suivi est extra ! Sa douceur, son implication, ses conseils, son soutien et dans cette situation elle m’a beaucoup épaulé dans mes moments de down. Son accompagnement est top !
 

En ce qui concerne le suivi et le soutien de mon fils ainé:

* Muriel Tahar (fr) - psychologue spécialisée dans le domaine de la périnatalité : soutien affectif et accompagnement psychologique à mon fils aîné, la merveilleuse muriel qui fait tellement de choses autour de la périnatalité, a aussi été là pour moi jusqu'à ce jour.
 

* הדסה שני (heb) -

Spécialisée dans l'approche d’attachement accompagnement parental, merveilleuse femme qui au delà de m’avoir accompagné pour mon fils, a été la pour moi, m’a écouté, guide et soutenu.
 

* Toutes ces femmes ont fait au-delà de leur rôle de tout leur cœur. Je les remercie et éprouve de la gratitude pour leur soutien et leurs sentiments et pour tout ce que j'ai reçu d'elles.

*Je remercie également Elsa Guedj Uzan (https://www.instagram.com/elsauzan_doula/ Ma cousine qui vit à paris, elle nous a soutenus de manière incroyable malgré la distance, est venue plusieurs fois spécialement pour nous donner des soins et un soutien affectif et émotionnel de toutes sortes de manières. Elle nous a offert un espace d'écoute contenant et sécure dans lequel nous pouvions tout dire et pleurer.
Elle a mis des mots sur ce que nous vivons, a fait de la place au silence. C'est une chose nécessaire dans notre démarche.
Et elle ne l'a pas fait seulement parce qu'on est très proches. Elle le fait avec toutes les mères qu'elle accompagne dans son métier de doula et aussi avec les couples vivant un deuil périnatal qui viennent la voir spécialement pour ça.
 

Ce que nous avons reçu d'elle n'a fait que confirmer qu'il n'est pas logique qu'en Israël, toutes les doulotes ne suivent pas de formation sur le sujet et que ça ne fasse pas partie automatiquement des formations de doula. Et ça m'a montré que l'accompagnement de cette épreuve pouvait être complètement différent, si c'est le cas en France alors pourquoi pas ici en Israël ?

Être entourée par une tribu de femmes, à chaque étape de la vie d'une femme est important. Mais pendant la grossesse, l'accouchement et après c'est nécessaire et bénéfique !!

Je l'ai ressenti moi-même !
 

Quand on vit une épreuve si dure. Le soutien des professionnelles qui nous entoure est essentiel, c'est comme un cocon dans le chaos.

A l'inverse, le manque de soutien, de savoir-être, le silence de ces personnes-là, rajoute de la souffrance.

Notre doula nous a laissé seuls face au drame après l'accouchement et ne nous a manifesté aucun soutien ensuite. (Certainement car elle ne se sentait pas capable et ne savait pas quoi faire ni quoi dire) ça a été très douloureux pour nous.

Il me semble essentiel que les doulas en Israël soient formées au deuil périnatal pour accompagner et soutenir les familles dans cette épreuve. Si tel n'est pas le cas, un travail en réseau leur permettrai d'envoyer une collègue ou au moins de nous faire parvenir des ressources (association, lecture, groupe, psy..)
 

Car accompagner la vie c'est aussi parfois accompagner la mort. Malheureusement ça arrive plus souvent qu'on ne le pense, fausse couche, mort foetale in utero, interruption médicale de grossesse, décès à la naissance ou peu après la naissance. En France il existe des formations spécifiques, pour les professionnels en périnatalité, des livres sur le sujet, on en parle dans la formation de base. Ma cousine doula Elsa Guedj Uzan m'a beaucoup épaulée grâce à ses formations justement.

Je supplie qu'un changement se produise et qu'aucune femme, qu'aucun couple ne soit lâché par sa doula en plus de la douleur insupportable de la perte de son bébé.
 

Heureusement j'avais d'autres femmes qui m'entouraient, et une famille qui ne m'a pas quitté avec qui j'ai une relation forte ! Je ne peux pas imaginer ce qui se serait passé si je n'avais pas été entourée.

Il arrive souvent que l'entourage ne sache pas comment réagir, quoi dire dans ces moments-là, face aux parents endeuillés et c'est totalement compréhensible, les gens sont mal à l'aise, pensant qu'il est préférable de ne pas nous en parler pour ne pas nous y faire penser (pour ne pas raviver la douleur)
 

Sachez que l'on y pense tout le temps et que faire de la place à cette douleur a cette tristesse et toutes les émotions qui nous traversent (colère culpabilité, déni, dépression) toutes les émotions ont leur place !

Être entendu nous permet d'accepter notre réalité.

Ne pas hésiter à envoyer des messages, à demander ce dont on a besoin.

Respecter le rythme de deuil, il est propre à chacun, c'est une route qui n'est pas linéaire, cela ne va pas de mieux en mieux avec le temps, il y a des rechutes, des grosses rechutes, des moments de joie, cela s'apparente à des montagnes russes, parfois au sein de la même journée.

Peu importe de trouver ou pas les bons mots, Car le simple fait d'être là présent (même sans rien dire) pour nous sur la durée, ça paraît rien mais c'est énorme. Ça nous soutient, ça nous donne bcp de bonnes choses, Ça fait du bien de pouvoir partager notre douleur. Quand les proches sont présents, acceptent et entendent la douleur, ça permet de surmonter cette douleur indicible.
 

Je vous partage aussi un texte que j’ai écrit sur ce je vis et ressens.
Le 6.10.21 La date qui a changé notre vie à tout jamais,
Il y a 4 mois tu es né, 2 jours après tu nous as quitté.
Il y a un an tu te développais dans mon ventre.
La joie et le bonheur nous envahissaient.
On devait être 4, vivre un rêve, on avait nos projets,
Aller vivre à l'autre bout du monde tous les 4.
Et on a basculé dans un cauchemar qui est devenu notre réalité.
Aujourd'hui on aurait dû fêter tes 4 mois.
On voulait t'appeler Nadav,
On te voulait tellement, On t’a attendu, on s’est projeté,
On avait tout préparé pour ton arrivée,
Tu nous as laissé le temps de tout finir. Et même du temps pour nous reposer.
On a dépassé le terme, chaque jour j'étais déçue que tu n’arrivais pas et en même temps j'étais reconnaissante de pouvoir profiter seule, de me reposer ou de profiter avec ton père, ton frère et de nos moments à 3.
On n'a pas eu beaucoup de temps avec toi, Mais suffisamment pour faire des choses merveilleuses ensemble, Et pour que notre lien soit fort et éternel.
Le jour de ta naissance est arrivé, on était tous comblés de bonheur, impatients de te rencontrer, de te serrer dans nos bras.. de tout simplement être avec toi et de te voir grandir.
Puis vers la fin de l'accouchement, quand on était à 2 doigts de te rencontrer, d'un coup tout a basculé, on est tombé dans un cauchemar..Plus les heures passaient et plus on tombait en enfer...
2 jours après tu es parti. Et moi je suis passée pas loin.
Durant ces 2 jours on t’a accompagné, on était à tes côtés,
Complètement bouleversés, pensant qu'on allait se réveiller de ce cauchemar,
Se demandant comment tout cela peut être vrai ??
Et puis on est rentrés à la maison les mains vides.
Depuis notre cœur est déchiré, Une partie de nous est partie avec toi.
On aurait aimé plus, on aurait aimé être avec toi toute notre vie ...
Le manque de toi est si grand, La route sans toi commence à peine et c'est si dur.
4 mois se sont écoulés depuis ta naissance et ton grand frère parle de toi quasiment tous les jours, il te voulait tellement lui aussi.
Mon cœur pleure ton absence tous les jours, le vide est présent, Il s'est produit l’improbable, l’indicible, ce n’est pas dans l’ordre des choses. Voir son bebe partir. 2 jours après sa naissance. Comment accepter l'inacceptable ?

A côté de cette douleur innommable, ce qui me donne la force de me lever, de continuer de vivre c'est le fait d'être en VIE, d'avoir mon merveilleux mari, notre couple, d'avoir notre Ori, notre lumière, que l'on puisse être ensemble. C'est sacré. Je remercie D. La vie, l'univers pour tout ça. Je crois très fort en la vie, en D. Il arrivera de bonnes choses dans le futur. J’ai la foi et l’espoir ! La vie est plus forte que tout ! Et on continue de profiter de chaque instant en faisant des choses qui nous font du bien !

La coexistence de ces 2 mondes, d’un côté la terrible souffrance, le néant, que tu ne sois pas là avec nous et de l'autre la profonde reconnaissance et gratitude sur tout ce que l’on a.
La majorité des gens pense que c'est linéaire que ça va de mieux en mieux mais ce n'est pas ça le quotidien des familles endeuillées de la perte d’un bebe, ce sont des hauts et des bas, plus ou moins long chacun. Voilà mon quotidien, les montagnes russes.
J’ai compris que je ne serai plus jamais heureuse complètement, il me manquera toujours une partie de moi.
Tu es là avec nous, présent à chaque moment.

De l'extérieur il semble que rien n’a changé mais en vrai tout a changé, On ne sera plus jamais les mêmes, il y a un avant et un après.

On t'aime pour l'éternité.

Merci à toute notre famille qui est là pour nous constamment,
Merci à mes Sœurs, qui ont été là comme un filet de sauvetage ! Merci à mes Amies, à tous nos Amis,
Merci aux amis de nos amis, aux amis de notre famille,

Merci à tous pour tous vos messages, prières, pensées,
Pour vos regards remplis d’empathie et de compassion.
Merci à tous ceux qui pensent à nous et qui n’osent pas et qui ne savent pas quoi dire.

Merci à ceux qui nous parlent de lui, car faire comme si de rien ça fait mal, il fait et fera toujours partie de nous et de nos vies.
Merci à tous ceux qui ont compris que c'est une longue route devant nous et qui sont toujours présents à nos côtés même après 4 mois.

Merci à toutes celles qui m’ont accompagné pendant la grossesse, ce merveilleux bout de chemin avec notre fils, ces femmes qui m’ont fait vivre des moments intenses et magiques avec lui, ces moments qui resteront à jamais gravés dans nos mémoires. Et ces mêmes femmes et d’autres qui ont été présentes pour moi après qu'il nous ait quitté chacune dans leur domaine.

Être entourée par un cercle de femmes, dans la vie d’une femme c'est bénéfique mais pendant la grossesse, l’accouchement et pendant le post partum c’est nécessaire. Et encore plus dans les moments de catastrophe.

Un immense MERCI à toutes et à tous
 

Nous sommes reconnaissants de vous avoir auprès de nous. Le fait que l'on soit entouré de tout cet amour nous réchauffe le cœur ... Ça nous réconforte, on se sent moins seuls dans notre douleur. Mille MERCIS !! Pour tout ce que vous faites pour nous, rien ne pourra nous enlever notre douleur, il nous manquera toujours une partie de nous mais ça nous adoucit le quotidien.

On remercie D., la vie, d'être si bien entourés dans cette épreuve.

Sans vous, sans votre soutien cela aurait sûrement été insurmontable.

MERCI MERCI MERCI...!!!
 

Beaucoup nous disent, je n’ai pas les mots. Et c'est compréhensible comment trouver les mots pour un événement si tragique, qui ne va pas dans l’ordre des choses. Peu importe les mots, car le plus important c'est de reconnaître son existence si courte soit elle.
De lui accorder un moment, de casser ce silence, cette gêne et ce tabou !

Il a existé, et il existera toujours en nous, il fera toujours partie de nous.
Je suis maman de 2 enfants, un que je peux serrer dans mes bras et un ange qui est au ciel.

J'écris ce post car mon bebe est mort mais il a existé et il existera toujours, il fait partie de nous, de notre vie. J'écris aussi pour éveiller les consciences sur cette réalité que vivent malheureusement certaines familles quand la grossesse s'arrête ou que le bébé décède à sa naissance ou un peu après sa naissance, ça arrive beaucoup plus que ce que l’on croit.
 

Je veux dire combien le soutien des professionnels et des proches sera une balise dans la tempête et que c'est important de ne pas faire comme si cet enfant n'existait pas.

Vous ne ferez jamais de mal en parlant de lui, au contraire. Ne faites pas comme si rien ne s'était passé, car ce n'est pas rien…

Vous qui vivez ou avez vécu une situation similaire , si vous souhaitez me poser des questions, vous êtes invitées à me contacter.

 

Sandra Bellaïche

Professionnels de santé 
 

°Haouzi  Aurélie : Psychologue clinicienne. Psychologue Clinicienne et Psychothérapeute à orientation psychanalytique , enfants et adultes.
Diplômée de l'université Paris 5 René Descartes DESS de psychologie clinique et psycho pathologie DU de psychologie projective DU de psychisme et périnatalité .Orientation à la psychanalyse auprès de la SPP .Autorisation d'exercice en Israël,

Numéro de licence :27-135853

Hahovshim 50

☎️ 054 695 37 13


°Tahar Muriel : Psychologue enfants et adultes. Diplômée de l'université Paris V & XIII.
Spécialiste en périnatalité (désir d'enfant, grossesse, accouchement, baby blues, dépression du post partum & burn out. Interactions précoces etc).


☎️ 054 605 10 04


 

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