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Pendant la pandémie de COVID-19, la vaccination reste d’une importance cruciale.

Cette pandémie a entraîné une baisse du nombre d’enfants systématiquement vaccinés, ce qui pourrait provoquer une augmentation du nombre de cas de maladies évitables et de décès. L’OMS a exhorté les pays à maintenir les services de vaccination et de santé essentiels malgré les difficultés entraînées par la COVID-19.

 

Comment agit un vaccin?

 

Les vaccins réduisent le risque de contracter une maladie en travaillant sur les défenses naturelles de l’organisme pour établir une protection.

C’est le système immunitaire qui réagit lorsqu’on se fait vacciner:
 

Il reconnaît le germe invasif, comme un virus ou une bactérie.
 

Il produit des anticorps. Ce sont des protéines produites naturellement par le système immunitaire pour combattre la maladie.
 

Il se rappelle de la maladie par la suite et de la manière de la combattre. Lorsqu’on est exposé plus tard au même germe, le système immunitaire peut le détruire rapidement, avant que la personne ne tombe malade.

 

Les vaccins sont donc un moyen sûr et astucieux de produire une réponse immunitaire de l’organisme, sans provoquer de maladie.

Le système immunitaire a de la mémoire. Une fois qu’il a été exposé à une ou plusieurs doses vaccinales, le sujet vacciné demeure protégé contre la maladie concernée pendant des années, des décennies, voire la vie entière. C’est la raison pour laquelle les vaccins sont si efficaces. Plutôt que de traiter le mal, ils permettent d’éviter de tomber malade.

 

Comment les vaccins protègent-ils les personnes et les communautés ?

 

 

Les vaccins agissent en entraînant et en préparant le système immunitaire – les défenses naturelles de l’organisme – à reconnaître et à combattre les virus et les bactéries. Si l'organisme est ensuite exposé à ces agents pathogènes, il sera prêt à les détruire rapidement – ce qui évitera qu’une maladie ne se déclare.
 

Quand quelqu'un se fait vacciner contre une maladie, son risque d'être infecté baisse également et il est donc beaucoup moins susceptible de transmettre la maladie. À mesure que le nombre de personnes vaccinées au sein d'un groupe augmente, moins de personnes sont vulnérables et la possibilité de transmission de l'agent pathogène est moindre. Si la possibilité pour un agent pathogène de circuler au sein d'un groupe est moindre, les personnes qui ne peuvent pas être vaccinées contre la maladie visée par le vaccin en raison d’autres problèmes de santé graves sont protégées.

C’est ce qu’on appelle « l’immunité collective ».

L'« immunité collective » est obtenue lorsqu’un pourcentage élevé de la population est vacciné. En effet, la propagation des maladies infectieuses est alors difficile car peu de personnes peuvent être infectées. Mais l’immunité collective n'est possible que si la plupart des personnes sont vaccinées.

Par ailleurs, l’immunité collective ne protège pas contre toutes les maladies évitables par la vaccination.
Par exemple, le tétanos est dû à des bactéries présentes dans l’environnement et ne se transmet pas d'une personne à l'autre, de sorte que ceux qui ne sont pas vaccinés ne sont pas protégés contre la maladie, même si la plupart des autres membres de la population sont vaccinés



 

Pourquoi dois-je me faire vacciner (ou faire vacciner mes enfants)?

 

Les vaccins nous protègent tout au long de la vie, à partir de la naissance, dans l’enfance, l’adolescence et jusqu’à la vieillesse. Dans la plupart des pays, nous recevons une fiche ou un carnet de vaccination nous disant les vaccins que nous ou nos enfants avons eus et les dates des prochains vaccins ou rappels. Il est important de rester à jour de toutes les vaccinations.
 

En retardant les vaccinations, on risque de tomber gravement malade. Si on attend le moment où nous pensons que nous risquons d’être exposés à une maladie, comme lors d’une épidémie, il ne restera peut-être pas suffisamment de temps pour que le vaccin puisse agir ou pour administrer toutes les doses recommandées.
 

Pourquoi démarre-t-on la vaccination à un âge aussi jeune?

Dans la vie quotidienne, les jeunes enfants peuvent être exposés aux maladies en divers lieux et par diverses personnes, ce qui peut représenter un gros risque pour eux. Le calendrier de vaccination recommandé par l’OMS est conçu pour protéger les nourrissons et les jeunes enfants le plus tôt possible.
Ce sont eux qui sont exposés aux risques les plus graves parce que leur système immunitaire n’est pas encore complètement développé et leur organisme est moins apte à combattre les infections. Il est donc très important de vacciner les enfants aux dates recommandées.

 

Je n’ai pas vacciné mon enfant à la date recommandée. Est-il trop tard pour un rattrapage?

Pour la plupart des vaccins, il n’est jamais trop tard pour un rattrapage.
Parlez-en à votre agent de santé pour faire administrer à vous-même et à votre enfant les doses oubliées.

Comment les vaccins sont-ils mis au point et testés ?

 

 

Les vaccins les plus couramment utilisés existent depuis des décennies, et ils sont administrés à des millions de personnes en toute sécurité chaque année. Comme tout médicament, chaque vaccin doit faire l’objet d’essais exhaustifs et rigoureux pour s’assurer de son innocuité avant son introduction dans un pays.

Un vaccin expérimental est d’abord testé chez l'animal afin d’évaluer son innocuité et son potentiel de prévention des maladies. Il est ensuite testé dans le cadre d'essais cliniques chez l'être humain, en trois phases :
 

Au cours de la phase I, le vaccin est administré à un petit nombre de volontaires pour évaluer son innocuité, pour confirmer qu’il entraîne une réponse immunitaire et pour en déterminer la posologie correcte.
 

Au cours de la phase II, le vaccin est habituellement administré à des centaines de volontaires chez qui les effets secondaires éventuels sont étroitement surveillés, afin d’évaluer davantage sa capacité à entraîner une réponse immunitaire. Des données sont également recueillies autant que possible sur l'issue de la maladie, mais généralement pas en quantité suffisante pour avoir une idée claire de l’effet du vaccin sur la maladie. Les participants à cette phase ont les mêmes caractéristiques (âge et sexe, par exemple) que les personnes auxquelles le vaccin est destiné. Certains volontaires sont vaccinés et d’autres non, ce qui permet de faire des comparaisons et de tirer des conclusions sur le vaccin.
 

Au cours de la phase III, le vaccin est administré à des milliers de volontaires – dont certains reçoivent le vaccin expérimental, et d’autres non, tout comme dans les essais de phase II. Les données des deux groupes sont soigneusement comparées pour déterminer si le vaccin est sûr et efficace contre la maladie visée.

Une fois que les résultats des essais cliniques sont disponibles, il faut faire d'autres démarches, dont des examens de l’efficacité, de l’innocuité et de la fabrication pour obtenir les autorisations réglementaires et de santé publique nécessaires, avant qu’un vaccin ne puisse être introduit dans un programme national de vaccination.

Après l’introduction d’un vaccin, une surveillance étroite est mise en place pour continuer à détecter les effets secondaires indésirables inattendus et pour évaluer encore l’efficacité du vaccin dans le cadre de son utilisation systématique chez un nombre encore plus grand de personnes, afin de déterminer comment utiliser le vaccin pour qu'il confère la meilleure protection.


 

Les vaccins sont-ils sûrs?

 

Les vaccins sont sûrs et leurs effets secondaires sont en général mineurs et temporaires, comme un bras endolori ou une faible fièvre. Des effets indésirables plus sérieux sont possibles, mais extrêmement rares.

Tout vaccin homologué subit une batterie de tests rigoureux tout au long des multiples phases des essais avant que son utilisation ne soit approuvée; il est ensuite réévalué régulièrement après son introduction. Les scientifiques surveillent en permanence les informations provenant de plusieurs sources pour y déceler tout signal indiquant que le vaccin peut entraîner des risques pour la santé. 

Rappelez-vous que vous avez une probabilité bien plus grande d’être gravement atteint par une maladie à prévention vaccinale que par un vaccin. Par exemple, le tétanos peut provoquer des douleurs extrêmes, des spasmes musculaires (trismus) et des caillots sanguins, la rougeole peut entraîner une encéphalite (infection du cerveau) et la cécité.

De nombreuses maladies à prévention vaccinale peuvent même provoquer la mort. Les avantages de la vaccination dépassent donc de loin les risques et il y aurait bien plus de cas de maladie et de décès sans les vaccins. 

Les vaccins ont-ils des effets secondaires? 

Comme tout médicament, les vaccins peuvent avoir des effets secondaires bénins comme un peu de fièvre, une douleur ou une rougeur au point d’injection. Ces réactions disparaissent d’elles-mêmes en quelques jours.
 

Les effets secondaires sévères et durables sont extrêmement rares. Le risque de réaction indésirable grave à un vaccin est de 1 pour un million.

On surveille continuellement l’innocuité des vaccins pour détecter des événements indésirables rares.
 

Peut-on administrer à un enfant plusieurs vaccins en même temps?
 

Les données scientifiques montrent que l’administration simultanée de plusieurs vaccins n’a pas d’effets négatifs.
Chaque jour, les enfants sont exposés à des centaines de substances étrangères déclenchant une réponse immunitaire. Le simple fait de manger entraîne l’introduction de nouveaux germes dans l’organisme et la bouche et le nez abritent de nombreuses bactéries.

 

Lorsque l’association de vaccins est possible (par exemple pour la diphtérie, le tétanos et la coqueluche), on réduit le nombre d’injection et la gêne pour l’enfant. Cela permet aussi d’administrer à l’enfant le bon vaccin au bon moment et d’éviter qu’il ne contracte une maladie potentiellement mortelle.



Source : OMS - Organisation Mondiale de la santé 

 

 

Vaccin contre le coronavirus Covid-19 en Israël

Selon le ministère de la santé israélien, il n’y aucun obstacle à vacciner les femmes enceintes, qui allaitent ou qui envisage une grossesse. Il est à noter cependant qu’aucun test n’a été effectué sur ces populations.

Rappelons que le vaccin n’est pas obligatoire, comme tous les vaccins en Israël.
 

Source : Koupat Holim Clalit 


Traduit par David Fassi administrateur du groupe Tinokland 



*Pour toutes vos questions concernant la vaccination contre le Covid en Israël voir sur le site du ministère de la santé


*Bulletin d'information – le nouveau vaccin contre le Coronavirus (COVID-19)

 

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